Sécurité en ligne : les nouvelles règles du jeu pour – essayer de – ne pas devenir complètement dingo !

J’ai passé une bonne partie de la semaine à ferrailler avec Meta ADS pour qu’ils arrêtent de me bloquer mon compte publicitaire (7 fois). Idem avec Stripe la semaine d’avant #grrr.

Voici, en gros, ce qu’il faut retenir pour mieux comprendre pourquoi vous risquez de passer vous aussi des heures carrées dans les semaines à venir à discuter avec un chatbot à la con (pléonasme) pour reconfigurer vos profils Stripe, Meta ADS, Google et caetera.


1. Renforcement de la directive européenne PSD2 et ses équivalents

La directive sur les services de paiement 2 (PSD2), entrée en vigueur il y a quelques années, oblige déjà à une authentification forte du client (SCA), mais certains pays et institutions financières vont encore plus loin désormais. En bref :

  • Déploiement accru de l’authentification biométrique, notamment par reconnaissance faciale ou empreinte digitale.
  • Connexion à un compte bancaire ou paiement = double voire triple vérification.
  • Plus d’accès direct à tes données bancaires par des applis tierces sans consentement formel et traçable.


2. Déploiement de normes internationales en cybersécurité (ISO/IEC 27001)

De nombreuses institutions financières adoptent ou renforcent leur conformité à la norme ISO/IEC 27001, une norme de gestion de la sécurité de l’information. Objectif : limiter les fuites de données, les ransomwares et les piratages ciblés sur les clients fortunés ou les PME peu protégées. Les assureurs, les banques, et même certains États imposent cela à leurs partenaires.


3. Accords internationaux contre le blanchiment numérique (AML/CFT 2024)

Le GAFI (Groupe d’Action Financière) a mis à jour ses recommandations : les pays membres doivent désormais mieux tracer les flux financiers suspects liés aux rançongiciels ou à la fraude en ligne. Surveillance accrue des transactions cryptos et plateformes DeFi.


4. Tokenisation et sécurité des actifs numériques

Les banques centrales (notamment l’Union Européenne avec l’euro numérique) investissent dans des monnaies numériques sécurisées avec des dispositifs anti-fraude dès la base. Et dans la finance privée, des plateformes comme Mastercard et Visa testent la tokenisation des paiements : ton numéro de carte est remplacé par un « jeton » unique, inutilisable ailleurs.


5. Systèmes d’IA contre la fraude en temps réel

Les systèmes bancaires deviennent intelligents. Un paiement inhabituel à 3h du matin vers les Bahamas ? L’algorithme bloque et vous demande si c’est bien vous. Si ce n’est pas vous, c’est probablement Igor, quelque part en Sibérie. L’IA est de plus en plus intégrée dans les systèmes de surveillance bancaire.


6. Assurance ? Les assureurs haussent le ton !

Vous voulez être couverts ? Il faudra montrer patte blanche :

  • Mises à jour régulières de vos systèmes,
  • Sauvegardes automatiques,
  • Et politiques de sécurité documentées.
    Sans ça, pas d’indemnisation. C’est un peu comme vouloir assurer une voiture sans freins…

En résumé :

👉 Plus de sécurité, oui.
👉 Plus d’obligations, aussi.
👉 Et plus de raisons de mettre à jour vos pratiques digitales dès maintenant.

Tout ça pour dire qu’on a pas le cul sorti des ronces.

Sécurité en ligne : les nouvelles règles du jeu pour les pros (et les PME aussi !)
PS. : Je me suis fait aider de Chat GPT 4 pour rédiger le détail des nouvelles contraintes financières.

Le référencement ce n’est plus d’accumuler des infos, c’est les relier ensemble intelligemment

Dans le tombereau de conneries que j’entends quasi-quotidiennement sur le référencement, beaucoup pensent encore que le référencement se résume à insérer des mots-clés ici et là. En réalité, c’est un système d’organisation de l’information qu’il faut mettre en place. Un bon référencement ne consiste pas à multiplier des points d’information à la con qui se baladent partout au milieu de nulle part, mais à les relier entre eux avec cohérence et logique, comme dans le joli visuel ci-dessous (que j’ai piqué à notre ami Stéphane Chauvin, expert en matière de destion des datas).

Données structurées

Rendre visible l’invisible

Pour suivre son référencement sur Google, c’est devenu infernal. En gros, il faut :

  • suivre l’évolution des mots-clés qui comptent pour toi,
  • identifier les pages qui montent ou chutent,
  • comparer tes positions avec celles de tes concurrents,
  • Et surtout, d’orienter ton référencement en fonction de données réelles.

Prenons un exemple concret :

. Une fiche produit ou une page de présentation simple peut ressembler à ça

Titre : Nos poneys à vendre

Texte : Nous proposons des poneys à la vente. Contactez-nous.

C’est de l’information. Mais aucune relation, aucune hiérarchie, aucun mot-clé ciblé, aucune donnée structurée.


✅ Ce qu’on attend côté Google (et utilisateur/client)

  • Un titre optimisé : « Poneys à vendre en Vendée – Chevaux dressés et éduqués »
  • Un contenu utile : âges, races, tailles, prix, etc.
  • Une structure logique : <h1> pour le titre, <h2> pour les sections, des paragraphes aérés
  • Des données structurées (Schema.org) pour les moteurs : description du produit, lieu, prix, éleveur, etc.
  • Une image bien nommée et optimisée : poney-shetland-a-vendre.jpg avec une balise alt.

Comment relier tout ça ?

  • Ajoute les mots-clés stratégiques que tu veux suivre : “poney à vendre”, “centre équestre Vendée”, etc.
  • Mets en place les actions SEO co-pilotés avec de l’IA.

Dernier truc (que je répète depuis 20 ans) : il n’y a pas un Google, mais autant de Google que d’utilisateurs.

  • Autrement dit : ce n’est pas parce que tu es bien ou mal référencé sur ton téléphone à toi que ton site est bien ou mal référencé (relis cette phrase au besoin).
  • Parler de “référencement” sans données fiables, c’est comme parler météo sans regarder le thermomètre.
  • Pour progresser, on mesure, on structure, on connecte. Et on avance.