Pourquoi GA4 est moins fiable ?

Patatras ! Google Analytics 4 est parti en brioche. Autrement dit : si votre site vous montre une audience ridiculement basse depuis quelques mois, ce n’est pas que vos clients ont disparu, c’est que GA4 ne les voit plus ! Après 25 ans de bons et loyaux services, c’est assez cruel 🙁

1. Des chiffres qui ne reflètent plus la réalité

  • GA4 sous-estime massivement le trafic : certains sites voient 70 % des visites disparaître.
  • Exemple très concret GA4 affiche parfois “23 utilisateurs” là où Search Console ou les logs serveur montrent plusieurs centaines de visites.

2. Les raisons techniques

  • RGPD et cookies : si un visiteur refuse les cookies (cas très fréquent en Europe), GA4 n’enregistre rien.
  • Bloqueurs de pub et navigateurs (Safari, Brave, Firefox…) : ils bloquent de plus en plus le script Analytics → jusqu’à 30 % des visiteurs “perdus”.
  • Thresholding (masquage de données par Google) : pour les petits sites, GA4 cache ou agrège certaines stats pour “protéger la vie privée”.
  • Bugs réels : Google a reconnu plusieurs incidents (fin 2024 notamment) qui ont fait disparaître une partie des données.

3. Ce que cela signifie pour vous

  • GA4 ne reflète plus votre audience réelle. Après 25 ans de bons et loyaux services, c’est assez cruel 🙁
  • Les chiffres sont utiles uniquement comme tendance relative, pas comme mesure absolue.
  • Vous pourriez croire à une baisse d’audience… alors que les visiteurs sont bien présents.

4. Les alternatives crédibles

  • Matomo (ex-Piwik) : solution européenne, open-source, RGPD-friendly.
  • Plausible / Fathom / Umami : légers, cookieless, fiables pour sites vitrine et PME.
  • Logs serveurs : source brute et incontestable, mais plus technique à exploiter.
  • Google Search Console : incontournable pour suivre le trafic SEO (clics & impressions).

5. La solution recommandée

➡️ Garder GA4 en “backup” (obligatoire si vous utilisez Google Ads).
➡️ Mettre en place Matomo ou Plausible comme nouvelle référence fiable.
➡️ Croiser les données avec Search Console pour valider la partie SEO.


Le référencement ça prend du temps

Et non seulement ça prend un temps de dingue, mais ça ne rapporte rien dans l’immédiat. Voilà. Bon, déjà, comme chacun sait, faire un truc qui tient la route, demande du temps. Pas de secret.

Pour améliorer le référencement de votre site, vous devez identifier d’abord les points à améliorer. Ensuite et ensuite seulement – il faut élaborer un plan d’attaque, l’executer, puis observer les résultats de ces changements au fil du temps. Parfois, vous effectuez des changements importants, parfois plus modestes, mais qui semblent moins importants. Mais avec le temps, ils s’accumuleront et amélioreront progressivement votre site. Mais c’est long. Six mois, minimum.

Chaque modification ou amélioration que vous apportez met du temps à être remarquée – ou pas – par Google. Google doit ensuite les prendre en compte dans son algorithme de classement qui est archi hypra complexe (pour ne pas dire imbitable). Ne vous inquiétez donc pas si vous n’obtenez pas les résultats escomptés après quelques semaines, voire quelques mois. Gardez simplement à l’esprit que cela prend du temps et continuez à améliorer chaque aspect de votre site web au maximum de vos capacités ! Et en respectant la stratégie définie en début de texte.

Alors ok mais par où commencer ?

Tout améliorer en deux temps et en trois clics est impossible, il faut le prendre par un bout. Heureusement, il existe de nombreuses façons d’attaquer la falaise sans trop se prendre la tête :

  • Chat GPT (ou son copain Gemnin, CoPilot, Mistral et consorts) est un excellent allié pour vous assister dans ce domaine
  • Se fixer un objectif simple, bête et con mais surtout facilement atteignable genre « je poste un texte par mois » sur 6 ou 8 mois.
  • Une once millimétrée de pratique vaut mieux que 1000 volumes de théories.

Je cherche à comprendre

Mon métier est d’aider à clarifier, construire et faire performer avec de l’IA : site WordPress, acquisition, emailing, SEO, pubs. On mesure ce qui compte, mais pas que.

Ce que je fais (aussi concrètement que possible)

  • Stratégie & offre : positionnement, parcours client, plan d’action 30/60/90 jours.
  • WordPress : sites rapides et propres (Astra, WooCommerce, membres, PWA).
  • Acquisition : SEO, contenu, réseaux sociaux “sans toxique”.
  • Emailing & automation : Brevo / MailPoet, délivrabilité, segmentation.
  • Ads malines : Meta & Google Ads, budgets maîtrisés.
  • Mesure & Datadoc : un reporting clair qui mène à des décisions, pas à des excuses.
  • Événements & lancements : com’, billetterie, rétroplanning béton.

Je travaille comme un artisan

  1. Audit express (45–90 min) pour voir vite ce qui bloque et ce qui peut scaler.
  2. Feuille de route priorisée, simple et datée.
  3. Sprints courts, points mensuels, livrables visibles.
    Tarifs transparents, pas de jargon, pas d’effet tunnel et encore moins d’usine à gaz.

Pour qui ?

TPE/PME, projets culturels, e-commerce, restauration, industrie, équestre…
Basé à Niort, j’accompagne des équipes dans le coin, c’est mieux.

Mes objectifs sont simples

  • Un site qui charge vite et convertit.
  • Des campagnes qui rapportent (et pas juste des “vues”).
  • Des décisions sereines grâce à des chiffres lisibles + des verbatims clients périodiques.

Voilà pour l’essentiel.

Le référencement ce n’est plus d’accumuler des infos, c’est les relier ensemble intelligemment

Dans le tombereau de conneries que j’entends quasi-quotidiennement sur le référencement, beaucoup pensent encore que le référencement se résume à insérer des mots-clés ici et là. En réalité, c’est un système d’organisation de l’information qu’il faut mettre en place. Un bon référencement ne consiste pas à multiplier des points d’information à la con qui se baladent partout au milieu de nulle part, mais à les relier entre eux avec cohérence et logique, comme dans le joli visuel ci-dessous (que j’ai piqué à notre ami Stéphane Chauvin, expert en matière de destion des datas).

Données structurées

Rendre visible l’invisible

Pour suivre son référencement sur Google, c’est devenu infernal. En gros, il faut :

  • suivre l’évolution des mots-clés qui comptent pour toi,
  • identifier les pages qui montent ou chutent,
  • comparer tes positions avec celles de tes concurrents,
  • Et surtout, d’orienter ton référencement en fonction de données réelles.

Prenons un exemple concret :

. Une fiche produit ou une page de présentation simple peut ressembler à ça

Titre : Nos poneys à vendre

Texte : Nous proposons des poneys à la vente. Contactez-nous.

C’est de l’information. Mais aucune relation, aucune hiérarchie, aucun mot-clé ciblé, aucune donnée structurée.


✅ Ce qu’on attend côté Google (et utilisateur/client)

  • Un titre optimisé : « Poneys à vendre en Vendée – Chevaux dressés et éduqués »
  • Un contenu utile : âges, races, tailles, prix, etc.
  • Une structure logique : <h1> pour le titre, <h2> pour les sections, des paragraphes aérés
  • Des données structurées (Schema.org) pour les moteurs : description du produit, lieu, prix, éleveur, etc.
  • Une image bien nommée et optimisée : poney-shetland-a-vendre.jpg avec une balise alt.

Comment relier tout ça ?

  • Ajoute les mots-clés stratégiques que tu veux suivre : “poney à vendre”, “centre équestre Vendée”, etc.
  • Mets en place les actions SEO co-pilotés avec de l’IA.

Dernier truc (que je répète depuis 20 ans) : il n’y a pas un Google, mais autant de Google que d’utilisateurs.

  • Autrement dit : ce n’est pas parce que tu es bien ou mal référencé sur ton téléphone à toi que ton site est bien ou mal référencé (relis cette phrase au besoin).
  • Parler de “référencement” sans données fiables, c’est comme parler météo sans regarder le thermomètre.
  • Pour progresser, on mesure, on structure, on connecte. Et on avance.

Chronologie des mises à jour de l’algorithme de Google début 2025

Chronologie des mises à jour de l’algorithme de Google début 2025
Chronologie des mises à jour de l’algorithme de Google début 2025

Un peu d’histoire, des fois, c’est pas mal ! La mise à jour Helpful Content de Google en 2022 a bouleversé les choses. Elle a mis l’accent sur la création de contenu utile pour les utilisateurs, et non sur les tentatives de manipulation des moteurs de recherche.

Mais vous souvenez-vous aussi de ces évolutions majeures.

De Panda en 2011, qui a combattu le contenu de faible qualité, à BERT en 2019, qui a maîtrisé le langage naturel, en passant par MUM en 2021, qui a apporté la puissance de l’IA multilingue – Google n’a pas chômé !

– Les débuts (2011-2015) : Panda et Penguin ont éradiqué le contenu de mauvaise qualité et le spam.

– Focus local (2016-2018) : Possum et l’indexation Mobile-first ont rendu les résultats de recherche plus adaptés aux localisations.

– Révolution de l’IA (2019-2024) : BERT, MUM et la mise à jour Helpful Content ont renforcé la pertinence centrée sur l’utilisateur.

Et maintenant ? La recherche pilotée par l’IA, avec des résultats intuitifs, riches en contexte et mieux adaptés aux attentes des utilisateurs. Autrement dit, la question posée aujourdhui est : répondez-vous véritablement aux questions des utilisateurs et offrez-vous une expérience de valeur ? Si c’est le cas, vous êtes sur la bonne voie !