IA et marketing digital à Niort

Accompagner les entreprises locales sans blabla

À Niort, on parle souvent d’assurance, parfois d’innovation, et maintenant un peu d’IA. Mais entre les promesses qui volent de partout et les outils qui changent tous les trois mois, beaucoup de chefs d’entreprises se demandent surtout :
“Concrètement, qu’est-ce que ça peut m’apporter à moi ?”

Je m’appelle Jean-Christophe Gilbert, j’habite et travaille à Niort, et j’aide les entreprises locales à comprendre et utiliser l’intelligence artificielle et le marketing digital… sans jargon, sans bullshit, et surtout avec des résultats utiles.


Mon approche

Je bosse comme un artisan, donc je pars toujours du réel : ton activité, ton temps, tes priorités. Pas besoin de plan stratégique à 40 slides ou de chatbot cosmique. On regarde ce que tu veux atteindre — plus de visibilité, de clients, de sérénité — et on construit à partir de là.

👉 Je peux t’aider à :

  • mettre un peu d’IA dans ton quotidien sans t’arracher les cheveux,
  • améliorer ton référencement local (que ton site sorte enfin quand on tape ton nom ou ton métier),
  • mettre en place une vraie présence digitale (Google, mailings, réseaux sociaux, pub si besoin),
  • automatiser ce qui te prend trop de temps.

Pourquoi faire appel à moi ?

Parce que je suis du coin, que je connais les réalités des entreprises niortaises, et que je ne vends pas du rêve : je vends du concret. J’ai bossé avec des artisans, des PME, des indépendants, des projets culturels — à chaque fois, on s’adapte, on avance, on teste, on apprend.


Et l’IA dans tout ça ?

L’IA, c’est pas (que) des robots et des licenciements. C’est surtout un formidable levier de gain de temps et de clarté, quand on l’utilise bien. Je peux te montrer comment t’en servir pour :

  • rédiger plus vite (mails, posts, fiches produits…),
  • mieux comprendre tes clients,
  • ou simplement réfléchir autrement.

En résumé

Tu veux en savoir plus ?
👉 On peut en parler tranquillement autour d’un café à Niort (ou en visio si t’es pressé).

Dis-moi juste deux lignes sur ton besoin ici : formulaire de contact


Note : certains outils d’intelligence artificielle ont été utilisés comme aide la création de cet article. Mais le contenu a été édité, modifié et approuvé par un humain – à savoir Bibi – afin de valider et d’augmenter sa pertinence.

Je cherche à comprendre

Mon métier est d’aider à clarifier, construire et faire performer avec de l’IA : site WordPress, acquisition, emailing, SEO, pubs. On mesure ce qui compte, mais pas que.

Ce que je fais (aussi concrètement que possible)

  • Stratégie & offre : positionnement, parcours client, plan d’action 30/60/90 jours.
  • WordPress : sites rapides et propres (Astra, WooCommerce, membres, PWA).
  • Acquisition : SEO, contenu, réseaux sociaux “sans toxique”.
  • Emailing & automation : Brevo / MailPoet, délivrabilité, segmentation.
  • Ads malines : Meta & Google Ads, budgets maîtrisés.
  • Mesure & Datadoc : un reporting clair qui mène à des décisions, pas à des excuses.
  • Événements & lancements : com’, billetterie, rétroplanning béton.

Je travaille comme un artisan

  1. Audit express (45–90 min) pour voir vite ce qui bloque et ce qui peut scaler.
  2. Feuille de route priorisée, simple et datée.
  3. Sprints courts, points mensuels, livrables visibles.
    Tarifs transparents, pas de jargon, pas d’effet tunnel et encore moins d’usine à gaz.

Pour qui ?

TPE/PME, projets culturels, e-commerce, restauration, industrie, équestre…
Basé à Niort, j’accompagne des équipes dans le coin, c’est mieux.

Mes objectifs sont simples

  • Un site qui charge vite et convertit.
  • Des campagnes qui rapportent (et pas juste des “vues”).
  • Des décisions sereines grâce à des chiffres lisibles + des verbatims clients périodiques.

Voilà pour l’essentiel.

Ce qui ne se mesure pas n’existe pas. Ah bon ?

On entend cette phrase partout. Elle a été mon mantra pendant des années. Faut dire qu’elle claque bien, elle rassure, elle fait “pro” tout ça. Sauf qu’elle est fausse — ou, disons, incomplète. Ce qui ne se mesure pas existe très bien… mais ça ne s’administre pas tout seul. L’enjeu n’est pas de tout réduire à des chiffres, c’est de rendre le sens visible sans l’abîmer.

Pourquoi on aime tant les chiffres ?

Parce qu’ils rassurent. Un taux d’ouverture, un panier moyen, une part de marché : ça tient sur une slide, ça compare, ça tranche. Les métriques éclairent le chemin, montrent si on progresse, et te permettent d’arbitrer vite. Sans mesure, on pilote à l’instinct — et l’instinct, c’est super, mais ça a aussi ses angles morts.

Le piège ? Quand la mesure devient l’objectif. On finit par optimiser l’indicateur plutôt que la réalité. Tu connais le truc : on “booste” le clic au détriment de la satisfaction, on traque l’algorithme au lieu de parler aux humains, on publie plus parce que le tableau de bord aime les volumes… alors que la vraie valeur se joue ailleurs.

Les dégâts quand on confond métrique et réalité

  • On perd la boussole. Un “+12 %” peut cacher une dérive (plus de vues, moins de clients heureux).
  • On décourage les équipes. Si tout ce qui compte doit tenir dans un KPI, la créativité se contracte.
  • On tue le long terme. Le court terme est hyper mesurable ; la confiance et la marque, moins. Devine qui gagne quand on ne regarde que les chiffres faciles ?

Bref, tout mesurer n’est pas – n’est plus – synonyme de mieux gérer. C’est comme conduire en ne regardant que le compteur : tu connais ta vitesse, pas la route.

Ce qui compte mais se mesure mal (et comment l’attraper sans le dénaturer) ou quelques petits trucs que j’utilise

  • La confiance. Plutôt que “inventer” un chiffre, fais un baromètre qualitatif trimestriel : 5 questions courtes, réponses ouvertes, même échantillon, même rituel. Tu ne réduis pas la confiance à un score, tu suis son histoire.
  • La clarté. Utilise un test des 5 secondes sur tes pages clés : qu’est-ce que tu proposes ? pour qui ? pourquoi c’est mieux ? Si 8/10 pigent l’essentiel, tu es clair. Sinon, on réécrit.
  • La communauté. Observe les signaux faibles : réponses entre membres (pas à la marque), échanges spontanés, entraide. Ce n’est pas un KPI, c’est une boussole.

Ce qui ne se mesure pas… existe, et c’est même précieux

La curiosité d’un client qui te pose une vraie question. La confiance qu’un partenaire te témoigne. Le frisson quand une idée tombe juste. Tu peux objectiver une partie de tout ça, mais garde-toi de l’aplatir. La bonne métaphore, c’est le cockpit : les instruments (métriques) sont vitaux, mais le pare-brise (le réel) l’est tout autant. Tu jettes un œil aux deux, en permanence.


En résumé :

  • Mesure ce qui t’aide à décider, pas ce qui flatte ton ego.
  • Ajoute des rituels qualitatifs pour – essayer de – capter le sens.
  • Protège tes garde-fous pour ne pas gagner au mauvais jeu.

“Ce qui ne se mesure pas n’existe pas” ? Non.
Ce qui ne se mesure pas demande aujourd’hui un autre type d’attention. Et souvent, c’est là que se cache ton avantage.

Promis, ton prochain tableau de bord fera parler les chiffres et les humains.

En début d’année, je me suis posé une question con : est-ce qu’on peut créer un réseau social local, sans pub, à taille humaine ?

6 mois plus tard, ma réponse est : oui. Revolucion.fun n’est ni Facebook, ni Insta, ni TikTok… Mais si tu veux poster une photo, partager un texte, ou juste traîner dans un fil d’actus pépère et sans haines, eh beh oui… ça fonctionne. C’est minimaliste. C’est libre. C’est local. C’est déjà un peu vivant.


🚩 L’étape suivante, c’est quoi ?

Pas de levée de fonds en mode start-up, ni de pitchs devant des business angels à la con, j’ai passé l’âge. Juste trouver de quoi faire tourner le truc : hébergement, développement, modération, etc. Sans pub. Sans algorithmes foireux.


🧩 Et là, j’hésite.

Je pourrais :

  • Monter une association loi 1901
  • Passer par un éventuel néo statut d’entrepreneur individuel
  • Créer une petite coopérative
  • Ou inventer un autre modèle… avec vous ?

🎯 L’idée, c’est de développer un modèle soutenable pour un réseau social local, libre, indépendant.

Et comme ce réseau, il est pour nous, eh bien je me suis dit que tiens, c’est l’été, vous auriez peut-être des idées, des envies, des suggestions ?

👉 Vous en pensez quoi ? Vous seriez partant.e.s pour soutenir ça ? Sous quelle forme ? Asso, cagnotte, adhésion, dons, pierres précieuses, fromage de chèvre ?


💬 J’attends vos retours sur Linked In. Et merci d’être là. Même en plein mois d’août et en néo retraité, c’est bon de sentir que le lien social, ça se cultive. 🌱

Je cherche à comprendre comment fonctionne l’intelligence artificielle (avec mon bac-1)

Oui, bon, ok, j’ai foiré l’école. Et je me suis retrouvé avec deux bacs : un d’eau chaude et un d’eau froide (la vanne est de Bernard Loiseau).

On en parle partout. Elle écrit, elle dessine, elle compose de la musique, elle joue aux échecs et au Go (et nous colle une belle taule), elle papote comme un vieux copain sur WhatsApp… et parfois, elle nous fait un peu flipper. Mais au fond, comment ça marche cette fameuse Intelligence Artificielle ? Est-ce qu’elle est vraiment « intelligente » ? Est-ce qu’elle va nous piquer notre boulot ? Est-ce qu’elle comprend ce qu’elle dit ? Spoiler : non, non, et toujours non.

Et pourtant, elle fait des trucs bluffants. Alors, on va décortiquer ça ensemble. Tu verras, rien de sorcier : un peu de math, un peu d’analogies potagères, et beaucoup de neurones (pas forcément les tiens, mais ceux du réseau).


Acte 1 : Ce que l’IA est (et n’est pas) à l’été 2025

D’abord, soyons clairs : nous n’en sommes qu’au tout début du truc. L’IA, aujourd’hui, c’est l’arrivée d’un train en gare de La Ciotat ou l’arroseur arrosé au cinoche. On est au début de quelque chose. A ce jour – donc : l’IA, ce n’est pas une personne. Elle n’a ni conscience, ni intention, ni bon sens. Elle n’a pas d’ego (heureusement), pas trop d’humour (à part malgré elle), et encore moins de désir de conquérir le monde (elle a déjà assez à faire avec des captcha). C’est une technologie qui apprend à partir des données. Point.


Acte 2 : Le moteur de l’IA, c’est un truc qui s’appelle le Machine Learning

Imagine que tu veuilles apprendre à une machine stupide (genre un ordinateur) à reconnaître un vélo. Tu peux :

  1. Lui donner une définition (2 roues, un guidon, une selle, etc.)
  2. Lui montrer 10 000 photos de vélos et lui dire à chaque fois : « ça c’est un vélo », « ça non », « ça oui ».

Eh bien, la première méthode, c’est l’ancienne école. La seconde, c’est le machine learning. Le système apprend par l’exemple. Il repère des régularités. C’est pas qu’il comprend ce qu’est un vélo, c’est qu’il repère que, statistiquement, les trucs qu’on appelle « vélo » ont tel ou tel look.


Acte 3 : Et les réseaux de neurones dans tout ça ?

Ahhh, les réseaux de neurones ! On y vient. C’est le cœur battant de presque toute l’IA aujourd’hui. C’est eux qu’on utilise pour la reconnaissance d’image, la voix, le langage, les voitures autonomes, et même pour faire chanter des IA à la place d’Elvis. Ou Imagine par Mc Cartney.

🧠 Pourquoi « neurones » ?

Parce que c’est inspiré du cerveau humain. Très vaguement, mais un peu quand même. Ce serait comme dire que ton grille-pain est inspiré du soleil. Mais l’idée est là : plein de petites unités (les neurones artificiels) connectées entre elles, qui reçoivent une info, la transforment, puis la transmettent à d’autres.

🧱 Comment c’est foutu ?

Un réseau de neurones, c’est comme un millefeuille :

  • Une couche d’entrée (qui reçoit les données brutes)
  • Une ou plusieurs couches cachées (où la magie opère… ou pas)
  • Une couche de sortie (qui balance une réponse)

Chaque neurone est connecté à plein d’autres, avec des poids. Ces poids sont des chiffres qui déterminent l’importance de chaque connexion. Quand on entraîne le réseau :

  • Il reçoit une entrée (ex : une image de chat)
  • Il fait des calculs à chaque étage du réseau
  • Il sort une réponse (« chat » ou « pas chat »)
  • Et s’il se plante… on ajuste les poids (grâce à un processus appelé rétropropagation — le yoga de l’IA)

🧪 Un exemple concret : reconnaître un chiffre manuscrit

Prenons un réseau qui doit reconnaître le chiffre 7 écrit à la main :

  • Tu lui montres 10 000 exemples de « 7 »
  • Il apprend à repérer les traits verticaux + la petite barre horizontale
  • Il ajuste ses connexions internes pour sortir « 7 » dès que ça ressemble à un « 7 »
  • Et ainsi de suite pour les 0 à 9

Plus tu le nourris de données, plus il devient bon. Et parfois, il devient très très bon (au point de te battre aux échecs à 3 coups d’avance !).


Acte 4 : L’IA générative, c’est encore un réseau de neurones ?

Oh que oui. Ce que font Midjourney, Chat GPT4 ou DALL·E avec des images, ce sont des modèles de réseaux de neurones gigantesques, avec des milliards de paramètres. On les appelle transformers (rien à voir avec Optimus Prime, dommage), et leur grande force, c’est qu’ils peuvent analyser un contexte large (un paragraphe entier, une suite de mots, une image entière) pour produire quelque chose de nouveau. Encore une fois : ils ne « comprennent » pas ce qu’ils produisent. Mais ils sont entraînés à prédire ce qui vient après, mot après mot, pixel après pixel.


Acte 5 : Alors, est-ce que l’IA pense ?

Non. L’IA ne pense pas. Pas encore, en tou cas. Aujourd’hui, c’est irréfutable : elle calcule. Elle n’a pas d’intention, pas de but propre. Elle fait ce pour quoi on l’a programmée — ou entraînée — sans jamais sortir du cadre. C’est comme un moulin à vent : tant qu’il y a du grain (les données) et du vent (la puissance de calcul), ça tourne. Mais il ne se demande pas si le pain sera bon. Ou cher. Ou je-ne-sais-quoi.


Acte 6 : Les limites de l’IA aujourd’hui à l’été 2025

  • Biais : Si tu entraînes ton IA sur des données biaisées, elle le sera aussi. Elle ne devine pas ce qui est juste ou faux. Elle reflète ce qu’on lui donne.
  • Hallucinations : L’IA générative peut inventer des infos. Elle « remplit les blancs » même si elle ne sait pas. Quiconque l’utilise un tout petit peu sait que, parfois, l’IA débite des conneries à pleins tuyaux.
  • Opacité : Les réseaux de neurones sont parfois des boîtes noires. Difficile de dire pourquoi ils donnent telle ou telle réponse. Difficile de comprendre le fonctionnement.

Acte 7 : Pourquoi c’est si important de comprendre ?

Après tout ? Pourquoi la terre est ronde ? L’atome existe ? Eh bien parce que l’IA va faire partie de tous les métiers, toutes les boîtes, tous les secteurs. Et il ne s’agit pas forcément de devenir ingénieur, mais de savoir comment ça marche, ce que ça peut (ou pas) faire, et ce que ça implique. Bref :
– Pour ne pas être dépassé.
– Pour ne pas lui confier les clés sans comprendre à qui tu les donnes.
– Et pour pouvoir en parler en connaissance de cause à un copain, un collègue ou ton conseiller retraite (bon ok, peut-être pas lui), le mieux, comme le vélo cité plus haut, c’est de pratiquer (c’est totalement gratuit) et c’est par ici : https://chagpt.com

Tu me remercieras plus tard, j’ai l’habitude.

IA, productivité et coups de gueule

Y a toujours un moment où les vieux gueulards de servicent râlent quand une nouvelle technologie débarque. Et là, c’est l’IA qui se prend des tomates. Certains auteurs montent au créneau, des musiciens crient au scandale, et des photographes continuent de fulminer contre l’iPhone. Mais si on regarde bien, l’histoire nous a déjà joué ce film. 1000 fois ! Et devine quoi ? À la fin, c’est toujours la productivité qui rafle la mise. Alors plutôt que de chialer dans le rétro, on ferait peut-être mieux d’apprendre à danser avec la bête.


Productivité, IA et résistance au changement

Les typographes ont fait la gueule quand l’imprimante laser a débarqué. Les photographes de mariage ? Toujours pas remis de l’iPhone. Et maintenant, y a des musiciens qui montent au créneau parce que l’IA commence à pondre des tubes en carton. Dernier épisode en date : un groupe d’écrivains un peu vénères demande aux éditeurs de boycotter l’IA. Pas d’IA pour les couvertures, pas d’IA pour les bouquins audio, rien. Nada.

Autant pisser dans un violon.

Platon, déjà à l’époque, flippait que l’écriture ruine la mémoire. Et je suis sûr que quelques scribes ont vu l’imprimerie comme l’Armageddon culturel. Pourtant aujourd’hui, tout le monde utilise un correcteur, les gratteux s’accordent en deux secondes avec un accordeur électronique, et les photographes shootent à la rafale numérique comme si de rien n’était.

La productivité finit toujours par gagner la partie.

Parce qu’au fond, elle ne regarde pas comment on fait les choses, mais ce que ça donne à la sortie. Si tu crées plus de valeur, plus vite, c’est bingo pour tout le monde.

Personne ne se plaint que les routes soient faites par des machines au lieu d’une armée de gars à la pelle. Personne ne râle de prendre la caisse plutôt que de faire 15 bornes à pied. On mange dans des restos au top qui ont des congélos, et on écrit au bic, pas à la plume d’oie.

L’IA, c’est pareil : le vrai défi, c’est pas de l’empêcher de bosser — elle s’en fout, elle bossera quand même — c’est de trouver comment nous, humains, on peut apporter encore plus de valeur dans ce monde qui change.

Quand on amène du vrai, du sensible, du vivant là où ça compte, notre taf redevient précieux. Humain, quoi. Et respecté.

Le plus ironique dans l’histoire ? C’est que l’ère industrielle a passé son temps à vouloir nous transformer en robots : pas trop d’initiative, surtout bien suivre le mode d’emploi. L’école nous a dressés à répondre à la question : “Est-ce que ce sera au contrôle ?” comme si c’était ça, la vie. On nous a rangés dans des cases avec un petit nom : “ressources humaines”. Charmant, non ?

Et maintenant qu’on a des ordis balèzes capables de faire les tâches qu’on nous avait appris à faire au carré… ce qui fait la différence, c’est notre côté humain.

Regarde la peinture : depuis l’invention de la photo, plus besoin de peintres pour faire des portraits fidèles. Mais les artistes, les vrais, ceux qui posent du sens, de l’émotion, du style sur une toile ? Ceux-là ont trouvé leur public. Parce que c’est inefficace, oui. Et justement, c’est ça qui plaît.

Les systèmes sont costauds. Ils avancent. Et ils servent ceux qui savent s’en servir.

Alors oui, tu peux continuer à croire qu’on aura notre mot à dire sur ce que l’IA va nous piquer ou pas.
Mais faut pas rêver. On l’aura pas.

Ce qu’on a, en revanche, c’est le choix. Soit on subit, soit on s’adapte.
Soit tu bosses pour l’IA… soit tu la fous au turbin pour toi.

IA, productivité et coups de gueule

2016 : labellisation #FrenchTech pour Niort


Nous sommes dans la course ! Nous y avons beaucoup travaillé et nous accueillons avec beaucoup de bonheur et de fierté la nouvelle de la labellisation de notre communauté #FrenchTech #AtlanticValley par La French Tech ! Une belle reconnaissance du dynamisme de nos écosystèmes entrepreneuriaux et numériques à Angoulême, La Rochelle, Niort et Poitiers ! « C’est un peu notre étoile au Michelin », témoigne Jean-Christophe Gilbert. Symbolique, avant tout. Le vice-président du réseau d’entreprises du numérique en Poitou-Charentes (SPN) fait référence au label thématique French Tech étendu lundi à 21 territoires, dont le nôtre. Trois ans qu’il attendait ce sésame, signe d’un territoire à fort potentiel de croissance numérique et d’attractivité internationale. « C’est une étape importante dans la reconnaissance de notre filière », défend Vincent Percevault, président du SPN, heureux que « Bercy en soit désormais convaincu. »

Article paru dans La Nouvelle République en 2016

Avec Jérôme Baloge

2016 : labellisation #FrenchTech pour Niort

C’était quoi La French Tech, déjà ?

La French Tech était une initiative entrepreneuriale de portée mondiale, qui était censée contribuer à faire de la France un pays où les start-ups peuvent naître, croître et devenir des entreprises florissantes capables d’avoir un impact positif sur notre pays.

Pour cela, la French Tech a lancé un appel en décembre 2018 pour rassembler les entrepreneurs au sein de Communautés et de Capitales French Tech. Cet appel a rencontré un immense succès, en France et à l’international, et a permis de rassembler plus de 2 000 dirigeants de start-ups, dans tous les territoires de France et à l’étranger. Ensemble, ces nouveaux modèles d’écosystèmes centrés vers les entrepreneurs vont permettre de déployer une feuille de route très ambitieuse, afin de faire de la France le lieu où les start-ups peuvent naître, croître et devenir des entreprises florissantes capables d’avoir un impact positif sur notre pays et le monde.

À l’issue de cet appel, sont aujourd’hui labellisées pour une période de trois ans renouvelable :

  • 13 Capitales French Tech
  • 38 Communautés French Tech en France (dont 2 dans les DOM-TOM)
  • 48 Communautés French Tech à l’international

Les Communautés French Tech, des écosystèmes en France et à l’international, sont des nœuds rassemblant les fondateurs de start-ups, investisseurs, employés et autres parties prenantes de l’écosystème des start-ups. Ces communautés partagent la vision de l’action publique French Tech, la déploient au niveau local et veulent jouer un rôle prépondérant dans la réalisation de ses objectifs à l’échelle mondiale, en favorisant les échanges et les rencontres.

Avoir porté notre candidature en tant que co-président du @Réseau SPN avec le soutien d’un nombre considérable de partenaires, agglos, boîtes, start-ups ou mutuelles d’assurance est une grande et belle victoire collective et un petit peu personnelle. Snif.

Ma modeste contribution à la candidature de Niort au label Métropole French Tech

Contribution de Niort à la candidature au label Métropole French Tech | 2015


Pour répondre à cette saisine, le CDCAN a constitué un atelier composé de 11 participants. L’animation de cet atelier a été conduite par Jean-Christophe Gilbert, Vice-Président du collège Institutionnels et associations du CDCAN.

En 2015, 40 % des citoyens de la terre communiquent entre eux via Internet, contre 15 % il y a 10 ans

CD CAN 2018

Mais s’il y a un mot qui ne rime plus avec le monde qui s’annonce, c’est bien celui de stabilité.

Quelque part entre 2005 et 2015, nous n’avons pas seulement glissé dans un nouveau siècle mais également basculé dans un monde qui est, cette fois, vraiment passé à l’ère numérique. Certes, nous sommes toujours dans une transition… mais désormais la dynamique ne fait plus de doute. Chaque individu ou collectif de notre société est étonné, ébranlé, bousculé par cette déferlante. Le monde du travail, nos organisations collectives, entreprises, administrations n’échappent pas, naturellement à la grande vague… Au cours des « Trente Glorieuses », nous avons construit un modèle d’engagement au travail et de promesse de promotion sociale s’inscrivant dans la durée, un modèle de dynamiques stables, visibles, lisibles. La plupart de nos entreprises, en particulier les plus grandes, ont construit leur culture collective dans ce contexte. Même adapté, il reste au coeur du système économique et managérial français.

Le principal enseignement est que nous ne pouvons plus faire « comme si ». Comme si ce n’était qu’un coup de mistral, une tornade passagère. Comme si les chaînes de valeur n’étaient pas toutes bousculées, fragilisées, voire rompues. Comme si nos cultures managériales étaient spontanément adaptées à ce nouveau monde. Nous avons donc voulu que notre mission « French Tech » contribue à éclairer les enjeux de ré-interrogation de nos organisations, publiques ou privées, et de nos modèles managériaux à un moment où nous conjuguons modèle historique fragilisé et entrée dans un monde numérique en mutation accélérée.